Un avion de ligne

En 2002, le trafic mondial (ex-URSS et Chine incluses) sera de 1 615 millions de passagers. Les avions russes et ukrainiens n’ont été vendus qu’en URSS et dans sa zone d’influence. Le monde de l’aéronautique après la Seconde Guerre Mondiale se scinde donc entre les constructeurs soviétiques et les constructeurs occidentaux. La Chine ne possède pas alors d’industrie aéronautique, et à la suite des restrictions nées de la Seconde Guerre mondiale, l’industrie aéronautique japonaise ne développe pas de programmes d’avion de ligne propres. L’industrie aéronautique soviétique doit respecter à des règles et des conditions trop différentes de celles de l’Occident pour que les avions de lignes soient directement concurrents. Les avions de ligne soviétiques doivent pouvoir opérer à partir d’aérodromes mal équipés (approvisionnement en carburant, pistes, infrastructures souvent sommaires) et dans des conditions climatiques particulièrement difficiles. Ces avions doivent être plus robustes donc plus lourds, plus puissants donc plus motorisés, que les appareils occidentaux. Quand on s’apprête à passer 12 heures dans une boîte de conserve géante en forme de suppositoire, on a toutes les raisons de ressentir une appréhension. Pression de l’air, sécheresse, froid, enfer. Pour arrondir les angles, le mieux est encore de ne pas se planter de siège. C’est toujours une consolation. La plupart des études sont formelles : les passagers en queue d’avion ont 40% de chances de plus de survivre à un crash que ceux situés tout devant. Après, c’est 40% d’environ 0% de chances de survie, hein, mais 40% quand même. Sauf coup de bol de double évacuation, la sortie de l’avion se fera toujours devant à gauche. Du coup, pour ne pas faire la queue trois heures à la sortie de l’avion, le mieux est encore de s’asseoir bien devant et à gauche pour pouvoir s’extraire de la carlingue du coucou en deux deux après l’atterrissage. La place près du hublot permet de reposer sa tête et d’éviter que quelqu’un ne vous réveille pour aller pisser. Sans compter que vous pourrez décider ou non de fermer la fenêtre. En revanche, côté couloir, ce n’est pas la même limonade.

Ensuite le F35 permet à des petits pays de « s’acheter » une protection américaine, Aviation information de participer à des opérations aériennes en bénéficiant de l’appui américain et de se valoriser ainsi sur la scène diplomatique. Le F35 est un outil de rayonnement et le prix à payer pour participer à la résolution des crises. Le F35 peut délivrer de l’armement nucléaire (missile B61américain) et permet donc à des pays comme la Belgique de maintenir cette capacité d’alerte sur le sol européen dans le cadre de l’OTAN. C’est un atout indéniable et la possibilité offerte de participer à la dissuasion nucléaire. Le cahier des charges belge n’en fait pas mention mais c’est un critère déterminant pour les autorités belges. L’ambition politique prime sur le besoin militaire réel. Elle est avant tout pragmatique et s’appuie sur plusieurs arguments. Tout d’abord, le Rafale est un avion « combat proven » qui a fait ses preuves en opération dans ses deux versions (navale et aérienne).

L’exploitation des « Star » se passa sans problème majeur, si ce n’est la perte du F-BHBM « de Grasse ». Celui-ci rentrait du courrier « Afrique-Noire » le 10 mai 1961, quand en vol de croisière près d’Edjelé (Sahara algérien), il fut détruit pour une cause indéterminée. Des « bruits de couloirs » circulèrent au N2 à ce moment donnant comme cause de sa chute, une erreur de la chasse française qui croyait avoir à faire à un parachutage d’armes aux rebelles algériens. Le F-BHBK fut loué à Air Afrique du premier novembre 1961 au 15 mai 1963 avec l’immatriculation TU-TBB. À la fin ne restait sur le terrain d’Orly, que la carcasse du F-BHBK qui servait à l’entrainement du service incendie des Aéroports de Paris. Fin 1985, début 1986, l’épave de l’appareil disparut complétement pour être remplacé par un fuselage de Caravelle. Le « Star » a bien été la star des avions à hélices, fin, élégant, racé, silencieux, d’un luxe jamais égalé dans des vols réguliers. Les Lockheed furent en service de 1946 à 1962 pour les L.749, de 1953 à 1967 pour les L.1049 et de 1957 à 1961 pour les L.1649. Air France reconvertit en 1960 ses L.1049G en avion cargo suite à l’achat de Boeing 707-120. Certains Super Constellation étaient encore en service à la fin des années 70, notamment en Amérique Latine.

► Pourquoi l’avion a-t-il été saisi ? ► À quoi correspondaient les sommes dues ? « En 2008, Ryanair et le Smac (1) ont signé un contrat visant à établir trois rotations par semaine entre Angoulême et Londres, explique Didier Villat, président du syndicat mixte. « Cette ligne était importante pour la Charente qui est le quatrième département en nombre de résidents britanniques », ajoute Didier Villat. Le Smac aurait renoncé à organiser une ligne régulière, préférant tenter de faire venir des entreprises aéronautiques sur l’infrastructure. Selon le responsable, Ryanair aurait exigé une rallonge des aides lors de la troisième année. Les choses ont traîné en longueur, juridiction après juridiction. « Lorsque je suis arrivé à la présidence du Smac, j’ai voulu que les choses accélèrent », dit Didier Villat. En 2016, Ryanair a fini par payer la moitié de la somme due, mais elle a refusé de payer les 525 000 € restants en invoquant l’argument d’une « rupture de contrat ». Ce deuxième contentieux faisait l’objet d’une action parallèle en justice entre les deux parties, selon Didier Villat. La dernière lettre de mise en demeure avait été envoyée à la compagnie le 28 mai, a précisé la Direction générale de l’aviation civile. Restée sans réponse, une demande de saisie a alors été déposée auprès du tribunal de Bordeaux. « L’État réaffirme par cet acte sa volonté de garantir les conditions d’une concurrence loyale entre les compagnies aériennes et entre les aéroports », a indiqué la DGAC. ► Cette procédure est-elle exceptionnelle ? « À ma connaissance, ce type de saisie ne s’est jamais fait », a indiqué Didier Villat. Pour autant, en 2016, l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa) avait déjà fait immobiliser des avions à Paris-Charles de Gaulle, pour non-paiement d’amendes pour des infractions aux restrictions sonores. Il s’agissait d’un appareil de la compagnie Turkmenistan Airlines et, en août, d’un avion de la compagnie polonaise Enter Air.

Mais c’est notre ministre Le Drian qui, en février 2015, avait remporté le marché avec la vente de 24 Rafale et d’une frégate multimission FREMM. Alors, acte de vengeance sous couvert de guerre économique ou simple respect des règlements américains ? Il est un fait que cette norme ITAR est un des piliers de la puissance américaine dans les ventes d’armes car elle est tout à fait légale. Comme l’écrit Hervé Guyader, « cette norme n’est en rien utilisée ici pour prévenir ou sanctionner une quelconque fraude, mais pour protéger un intérêt américain. Le caractère légal de l’opération est parfaitement respecté. » Et notre spécialiste de souligner que « le juge ne sera jamais saisi, aucune incrimination pénale ne sera jamais utilisée ». Reste la possibilité, à Dassault, de lancer la fabrication de cette puce présente dans les missiles de croisière SCALP, mais cela repoussera d’autant la livraison de cet avion au Caire. L’autre solution serait de séduire Donald Trump. Dans plusieurs autres pays, des sources officielles ou parfois des rumeurs, ont fait état de marques d’intérêt et de discussions avec Dassault Aviation. Dans le cas de l’Arabie saoudite et du Royaume-Uni, ces marques d’intérêt n’ont jamais été suivies de pourparlers sérieux et visaient seulement à faire pression sur leurs fournisseurs habituels, BAE Systems et Lockheed Martin respectivement. En 2010, la Grèce, qui s’intéressait aussi à l’Eurofighter Typhoon, faisait partie des acquéreurs potentiels. L’Arabie saoudite avait déjà, en août 2006, commandé 72 Eurofighter Typhoon. ] par l’éventuelle acquisition de 18 à 22 appareils. Les avions destinés aux forces françaises ont été commandés par plusieurs tranches. Au 15 janvier 2015, 141 exemplaires de Rafale ont été livrés aux forces armées françaises sur les 180 commandés fermement par les gouvernements français. ]) et 28 sur la LPM suivante. 4 Rafale M perdus – 48 Rafale M tranche 1-4), ce qui porterait la commande de la tranche 5 à 50 Rafale.